Kimmy Granger, parfait étendard du porn que j’aime (12:04)
Peu de scènes arrivent à faire ressortir mon côté ultra hétéronormé, celui qui témoigne de mon attachement au porn mesuré, celui qui ne tâche pas trop, celui qu’on appelle vulgairement le « porno à papa ». Celui-là même qui fait grincer certaines dents, celui où tout se passe exactement comme prévu, sans grosse surprise, que l’on regarde d’une traite sans en apprécier forcément l’esthétisme ou la portée intellectuelle de ses dialogues.
Celui aussi que j’ai téléchargé pour la première fois à la place d’un épisode de Lost il y a déjà une bonne dizaine d’années au détour d’un passage sur Emule. Et c’est ce même porn que je tente de défendre bec et ongles, même s’il arrive qu’il ne me facilite définitivement pas la tâche. Si l’on devait me coller une étiquette, je serais le mec au goût les plus Charlie/Nuit Debout en matière de porn. Ce n’est pas sans raison que j’ai cette scène dans les favs de mon portable depuis plus d’un mois et que je ne me suis pas fap de façon clandestine la nuit dernière dans la salle de bain grâce à son aide lors d’un apéro complètement chiant.
À quoi bon continuer de mentir, laissons tomber les masques.
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