Descente du torrent ComerZZ en kayak (10:20)
La fille de ComerZZ me bute. Sérieusement, ce corps, cette poitrine, ça me remplit d’un torrent de sentiments plus puissant qu’un lâcher de barrage EDF ou qu’un orage diluvien dans une vallée des Pyrénées. Je suis inondé par la stupeur, l’émerveillement, le désir. Avec mon petit kayak, je descends l’Ariège impétueuse, évitant les rochers, rappels et marmites. Les sensations sont puissantes et le danger est permanent. Vais-je sortir vivant de cette épreuve de 10 minutes ? Je suis affolé et incroyablement joyeux. Ma tête ne passe pas loin de se prendre un coup de pagaie, ce serait fatal.
Avec cet angle, la sudation est maximale pour le public. Je me tape la tête contre le mur. Si les deux loustics ajoutaient un peu plus de passion aux ébats (couper la bouche diminue la communication et le langage du corps n’est pas probant), ce serait au-delà du réel. Tandis qu’au-dehors l’automne annonce le triste hiver, que les feuilles embrasent le paysage et ComerZZ fait flamber nos faps.
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