Robe d’été meutrier (17:08)
Brise légère dans l’embrasure des portes, la chaleur pèse et endort les caractères indolents. La vie ne roule pas, elle se traîne, elle avance lourdement, difficilement. La torpeur inquiète, déprime, que faire ? La robe d’été soulève l’humeur comme un souffle glacé, un bain dans un torrent. Elle est fluide et décolletée. Elle se meut et émeut. Corps dévoilé par insouciance, joie éclatée par inadvertance.
Sous cette robe, il y a un corps. Sous cette robe, il n’y a pas de sous-vêtements. La sensualité du frottement, émotion charnelle, l’éveil du désir s’ensuit. Vocation pour le toucher, ode à l’exploration du plaisir. Sur cette mélodie du fantasme, la musique coule libre dans les méandres de la passion.
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