Les époques perpétuelles (6:06)
L’époque où Yhivi planait parmi les nouveautés, fraîche, excitante, telle une goutte perlant par condensation sur un grand verre de thé glacé un après-midi caniculaire lors du confinement du mois d’août (je lis l’avenir dans ma grosse boule de cristal, appelez-moi AstroTitof), cette époque est révolue. Mais les souvenirs persistent. La rétine se souvient de son doux visage et du reste. Elle plane toujours sur nous, ange gardien de nos plaisirs, elle nous guide vers ce chemin à redécouvrir sans arrêt.
L’époque où Jean Val Jean planait parmi les nouveautés, musclé, dominant, tel une goutte de plomb en fusion sur un grand moule de métallurgie une nuit de 3×8 lors du déconfinement du mois d’octobre (je lis vraiment l’avenir, ça va se passer comme ça), cette époque est révolue. Mais la persistance du souvenir est aussi puissante que son biceps gauche. La peau se souvient de sa poigne ferme et du reste. Il plane toujours sur nous, démon du sexe, il nous guide vers des jouissances explosives à renouveler sans arrêt.
2016 semble déjà si loin. Les époques s’achèvent et elles débutent perpétuellement.
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