Y a que la vérité qui compte (78:47)
1 heure 18, vous n’allez pas en revenir. Annulez votre soirée télé, Netflix attendra. Vous êtes sur le point d’être bouleversé·e. Avec le projet We Like Girls, Bree Mills a voulu mettre en avant la connexion, la sincérité et l’intensité sur un tournage pornographique et accessoirement au sein d’une relation entre deux femmes. L’amour existe sous diverses formes (pas besoin d’être en couple) et elle vient d’en capturer sur des cartes SD la substantifique moelle.
Angela White et Kissa Sins se connaissent bien. On les a déjà vu tourner ensemble. Ce sont deux performeuses incroyables, mettant toujours l’accent sur la passion et la puissance du désir, du plaisir. La caméra est de trop, je me sens de trop devant mon écran. Pourquoi tous ces gens filment-ils ces âmes qui s’étreignent (d’ailleurs pourquoi Mills travaille-t-elle toujours avec du staff masculin) ?
La mise en scène et le montage font penser à un reportage de Ça se discute, ces émissions de voyeurisme au tournant du siècle dernier. On s’attend à voir Bataille et Fontaine surgir à n’importe quel moment. Perso, j’ai lâché une petite larme, c’est émouvant, leur attente, comme des couples sur le point de se retrouver après le confinement. Ensuite, les corps s’expriment, la chair se déchaîne et, bon sang, c’est beau. J’entends souvent que le porno, ce n’est pas un manuel d’éducation sexuelle. C’est vrai, mais là, je vous demande de prendre des notes, parce que faire l’amour, c’est exactement ce que l’on voit entre Angela et Kissa. Et il n’y a rien de plus beau.
Abonnez-vous à Adult Time, je n’ai que ça à ajouter.
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