Massage, footjob et glory hole : l’équation parfaite ? (07:27)
Le glory hole est une pratique ludique de la galaxie X. Comme si le sexe n’était pas assez travesti une fois passé la frontière de la caméra et la frénésie des performers, le porno cherche à le masquer encore plus, à le mettre en scène délibérément, entre le malaise léger du peep show et le symbolisme culturel collectif : via le glory hole, l’acteur n’est plus qu’un chibre en érection, sous l’emprise d’une mistress expérimentée, une bite anonyme.
Pour Milking Table, des spécialistes de ladite pratique (Vyxen Steel, Brooke Wylde et August Ames peuvent l’affirmer), Esmi Lee endosse les oripeaux – peu de fringues à porter cela étant – de la masseuse, archétype parmi les archétypes de la mythologie porn. Un tag en rencontre un autre, le glory hole horizontal ou « table à traire », sauf qu’à l’équation déjà émoustillante s’ajoute une essentielle donnée : le footjob. C’est donc une admirable Esmi acrobatique qui assure le spectacle, jambes relevées, dentelle rouge qui pète aux mirettes, sexe en hauteur qu’il faut attraper du bout des doigts, avec souplesse, sensualité et dextérité. A la fois amusé et excité, on se croirait au cirque, le fap en plus. Les pieds caressent, hésitent, glissent, instant gymnastique durement fetish. Un bon moment d’entertainment, ce que doit être le porn, en somme. Oui, c’est le pied.
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