Lea Lexis et kinbaku, l’âge du bondage (08:19)
Le choc des cultures est celui des titans. D’un côté, la roumaine Lea Lexis, dont j’ai déjà pu chanter de-ci de-là les charmes de cuir. De l’autre, Mia Li (dite « the entertainer »), magnifique incarnation du tag #asian, se définissant sur son compte twitter comme une démone du sexe. Et au centre, le BONDAGE. Merveilleux poème trash que cet instant lesbien, ode au kinbaku et autres fantaisies BDSM japonaises. Le shibari a cette force atypique, à la fois sensuelle et graphique, que n’ont pas toutes les pratiques sadiennes, cet art de la corde qui penche autant vers la magie métaphysique magnifiée que vers la violence physique suggérée. Toutes les prods Kink.com ne possèdent pas cette alchimie.
Cet arrière-goût de couleur locale garantit l’intérêt de cette prod Whipped Ass, vous savez, cette dimension folklorique qui nous renvoie aux perversions féodales. Parole de nawashi, rien ne vaut la rigueur du rigger…
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