InfoFap : Top 10 des recherches en 2017 sur Le Bon Fap

Comme les plus grands sites du monde, on part s’engouffrer dans le datafap des données. On n’a pas l’audience des mastodontes du game et ni l’ambition de faire de ces statistiques un solide support de communication, mais plonger dans ces data nous permet d’en savoir plus sur vous et vos envies.

Contrairement aux autres sites qui vous ne vous disent jamais comment ils obtiennent ces données, au Bon Fap, on va jouer la transparence. Cette première infographie regroupe les termes plus recherchés sur notre site en 2017 depuis la barre de recherche située en haut de l’écran. Le volume de recherche reste assez bas comparé au trafic global du site, ce qui montre que vous préférez faire confiance à notre sélection (merci) ou d’utiliser les catégories sur votre gauche ou dans les menus. Cependant, le volume reste suffisamment intéressant sur l’année pour en tirer quelques conclusions sur ce qui anime vos recherches.

Le fap aux Français

Premier constat, vous voulez du porno français (1re, 2e et 5e position), mais vous parlez anglais. C’est une tendance qu’on retrouve sur tous les sites pornos gratuits dans le monde : le fap est local, mais se fait également dans la langue du site, généralement anglais. Est-ce cette habitude de chercher du porno français sur d’autres sites qui vous poussent à utiliser « french » au lieu de « française » ou « français » chez nous, alors que vous êtes majoritairement francophone ? Est-ce notre catégorisation spécifique en anglais qui vous influence ? Même constat pour les autres recherches, l’anglais supplante le français. Si la baseline du Tag Parfait est un anglicisme assumé (« culture porn » à la place de « culture porno ») c’est aussi pour témoigner de cette réalité : la culture porno nous vient de sites majoritairement en langue anglaise et d’une production américaine. Paradoxalement, c’est le porno français qui vous excite en premier.

En 3e position, on retrouve l’indéboulonnable porno amateur qui nourrit les fantasmes par sa proximité depuis les années 90. Tout comme la pratique du sexe anal, valeur sûre des tags porno depuis toujours. La conclusion c’est que vous voulez un porno proche et immersif. La pénétration anale étant loin d’être majoritaire dans la vie sexuelle des Français, c’est assez logique de retrouver cette forte demande dans le porno, support par excellence des fantasmes. Une façon comme une autre de s’immerger mentalement dans une vie sexuelle différente de la vôtre, sans en subir les conséquences (préparation, timidité, refus, mise en oeuvre, etc.)

En 5e et 6e position, on retrouve des tags ethniques (beurette et asian) qui ne correspondent pas vraiment à notre façon de catégoriser les vidéos que nous sélectionnons. Le terme beurette, popularisé par le porno français dans les années 00 et qui connaît une seconde vie via le rap français et les réseaux sociaux, demeure un fantasme puissant chez les Français. Les raisons sont multiples et complexes, elles vont de l’exotisation à l’identification et s’appuient sur un imaginaire porno et social : la « beurette » serait plus soumise et dévergondée.

Casser les codes du porno

En 7e position, le creampie (éjaculation interne) vient mettre à mal l’idée qu’on se fait du porno. Si le money shot (représentation de l’orgasme masculin) est souvent le climax des vidéos porno, il est devenu tellement systématique dans la production porno qu’il semble pousser les gens à voir ce qu’on nous montre plus. Cette demande est à rattacher avec celle en 8e position du porno hairy (poilu·e). Alors que le cinéma porno propose depuis les années 80-90 principalement des sexes épilés (intégralement ou non), les spectateurs recherchent comme pour le tag creampie, ce qu’on nous montre moins ou plus du tout. Ce tag se rapproche aussi de « amateur », car à travers des sexes non épilés, c’est aussi une certaine authenticité qui est recherchée, en témoigne la popularité du studio Girls Out West.

En 9e position, un tag de plus en plus populaire : public et une nouvelle preuve que le spectateur cherche avant tout du « porno vrai » . En effet, le sexe en public ne peut pas tricher. Loin des productions des studios en carton pâte de la porn valley, le porn public s’appuie sur deux moteurs d’excitation : la transgression et le côté « amateur ». Une puissante équation.

Pour finir, l’arrivée du terme blacked dans les recherches montre à quel point les productions de Greg Lansky sont entrées dans l’imaginaire des fappeurs et fappeuses. Quand une marque remplace un terme, on dit qu’elle devient une marque générique (Kleenex pour désigner un mouchoir), est-ce que le studio Blacked est devenu si populaire qu’il est en train de remplacer le terme d’interracial ? Un peu trop tôt encore pour le dire, mais c’est une tendance à surveiller dans les prochaines années, d’autant que le sujet est très controversé actuellement. Certains performeurs réclamant l’abolition de l’interracial.

Le porno authentique

Pour conclure, en 2017, vous cherchiez du porno local, réel et qui s’appuie sur des transgressions « tangibles » (à l’opposé de transgressions impossibles, comme celui de l’inceste) : anal, public, etc., le tout avec une touche d’authenticité. Le porno amateur français a donc encore de très beaux jours devant lui !

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