Janice Griffith a-t-elle réussi à redonner au gonzo ses lettres de noblesse ? (17:17)
Janice Griffith lance une série sur sa chaîne Pornhub : « bringing gonzo back ». Elle tente de redonner son lustre d’antan à ce genre maintes fois illustrés chez les studios américains. A quel gonzo fait-elle référence ? Celui de Buttman ? Celui de son fils spirituel, Jules Jordan ? Le gonzo de Mason ? Je ne trouve dans cet opus d’une série, se limitant à deux épisodes pour le moment, aucune trace de ces pornos sans scénario d’antan. Il y a le spot éblouissant à la Baeb, mais pas les décors de villa de luxe. Elle est maquillée comme il se doit dans ce genre, mais la colorimétrie n’est pas chaude. Elle glace le fap, si j’ose dire.
Le gonzo de Janice est ailleurs. Dans l’attitude. Dans l’essence même de ce genre qui n’a pour but que de faire démonstration d’une sexualité outrancière sur la performance physique. Les gorges toujours plus profondes, la domination toujours puissante, les va-et-vient brutaux, inarrêtables. Elle met surtout en avant son propre personnage, celui qui l’a rendue populaire et a fait sa gloire, cette ivresse donnée par la bite, ce comportement extravagant, déraisonnable, voire absurde. La démesure du porno dans un délire qu’on pense irrépressible.
Cependant, elle ne bouge aucune limite et se contente de reprendre les poncifs en bonne et due forme. Pas de pratiques inhabituelles, d’angle iconoclaste, rien ne change vraiment. Elle y a juste mis son essence (comme dans chacune de ses scènes pros), et c’est déjà pas mal.
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