Fétichisme de jeunesse pour les bas couleur chair (10:29)
Quand j’étais plus jeune, quand je découvrais mon corps, Penthouse m’accompagnait régulièrement dans cette exploration. Il y avait sur le papier glacé des femmes de toute beauté. Elles étaient mises en scène à outrance et elle me charmait avec par leurs atouts pas toujours réalistes. À l’époque, il n’y avait pas la facilité d’accès à un contenu pléthorique, et c’était bien dommage. Je ressassais sans cesse les mêmes sets photo. De l’amateur, il n’en était pas vraiment question, jusqu’au jour où j’ai acheté à un buraliste permissif un magazine porno, vraiment porno.
Fini les Penthouse et les Playboy, on rentrait dans le vif du sujet. Ce sujet était bien plus réel. Plus question de poses travaillées, de tenues recherchées et de retouches criantes. Dans ce nouveau monde, le naturel semblait plus présent (même si les retouches existaient aussi). Je me suis alors accroché à un accessoire bien particulier : les bas couleur chair. Ils étaient la vérité, le contact avec la peau réelle qui s’exposait, avec la crudité du sexe que je voyais. J’ai identifié ces bas à l’excitation, à la baise et je me suis longtemps focalisé sur eux, alors qu’esthétiquement on trouve bien mieux. Ils étaient le symbole du cul.
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