Au plus près de Penelope Reed (11:12)
Je suis en train de lire le livre Porn Valley, récit journalistique « gonzo » (dans le sens où l’auteure nous embarque à la première personne dans sa virée californienne) au coeur de la production américaine. On y constate ce qu’on savait déjà, que le gonzo continue à y régner en maitre et que les productions sont toujours plus cheap. C’est vrai. Mais entre un film surproduit chez Wicked Pictures et une petite scène en POV tournée à la va-vite, mon choix est rapidement fait. Je préfère la seconde, car elle me donne plus d’émotion que la première.
L’effet que produit le porno ne tient pas dans son esthétique, mais dans ce qu’on y projette. Prenez Penelope Reed, tout tient dans son sourire ravageur quand elle suce. La lumière est cramée, c’est filmé avec les moyens du bord, mais moi cette proximité m’excite. Cette scène n’aura aucun Oscar, si ce n’est celui de la sincérité et c’est déjà pas mal.
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